Procès de Warda Anwar : un réquisitoire insuffisant face à l’ignominie
Paris, le 12 février 2025
Après de longs débats, le procureur de la République a requis une peine de six mois de prison avec sursis à l’encontre de Warda Anwar, jugée pour des propos d’une violence inouïe tenus après les massacres du 7 octobre 2023. Le délibéré sera rendu le 8 avril prochain.
Nous prenons acte de ces réquisitions, mais nous les considérons comme largement insuffisantes au regard de la gravité des faits. Des déclarations d’une telle monstruosité, visant à banaliser et à légitimer l’horreur, ne peuvent rester sans une sanction exemplaire. Le sursis ne suffit pas. Nous appelons donc les magistrats à aller au-delà des réquisitions et à prononcer une véritable peine ferme, comme le permet la loi.
Un changement d’attitude opportuniste :
Il est également à noter que Warda Anwar, qui s’était initialement présentée comme une femme moderne lors de sa première audition, est apparue au tribunal sous une tout autre apparence, affichant de manière ostentatoire une tenue manifestant une appartenance religieuse. Cette mise en scène soudaine et opportuniste ne peut que nous interroger sur ses intentions réelles.
Notre association restera pleinement mobilisée jusqu’au 8 avril et continuera à exiger que justice soit rendue avec la plus grande fermeté. Nous appelons également les autorités publiques et les plateformes numériques à mettre en place des mesures plus strictes pour prévenir la diffusion de discours haineux sur les réseaux sociaux.
Nous félicitons Maître Franck SERFATI, qui nous a remarquablement représenté.
L’heure n’est pas à la complaisance, mais à une réponse judiciaire ferme et dissuasive.
Le président de l’Observatoire Juif de France
Contact presse : contact@ojfrance.fr
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