Ben Gourion trahi par les travaillistes d’aujourd’hui
Un ben Gourion méconnu permet de ne voir dans le sionisme fondateur de l’État d’Israël qu’un sionisme laïque en froid avec la tradition juive. Telle n’est pas la réalité des choses. Tous les grands penseurs du sionisme sont tous issus de familles juives plus ou moins orthodoxes. Du moins, ils avaient en grande majorité une culture juive, que certains « religieux » de nos jours n’ont pas.
Mais, ils avaient à résoudre la quadrature du cercle. La nécessité de l’action politique et son efficacité sur le terrain ou être prisonnier des exigences morales et religieuses qui les auraient cantonnés dans la synagogue bimillénaire. Tout choix implique une violence.
En choisissant l’efficacité politique, ils ont non renoncé provisoirement aux règles morales dont la conscience restait toujours vive dans leur esprit, en privilégiant ce qui était une impérieuse nécessité pour sauver le peuple. En cela, ils ont appliqué une autre règle, elle aussi, religieuse : la Vie passe avant tout compris le shabbat.
Le pays a été en guerre dès sa naissance et sa survie était l’urgence absolue. La majorité du peuple adhérait ainsi à ce choix politique et le parti travailliste qui a su mener la barque faisait le plein des voix, bien que les partis religieux n’étaient pas que des figurants.
Il y avait un consensus général et une forme de partage entre le temporel et le spirituel, et les partis religieux faisaient partie de la majorité gouvernementale.
Dans les années 70, il y a un changement radical. De la Golda Meïr Première ministre travailliste (1969-1974) à YtsahaK Rabbin (1974-1977), il y a une révolution dans l’approche du problème des Arabes de Cisjordanie. Pour la première « il n’y a pas de peuple palestinien » pour le second, la porte est ouverte pour un État palestinien.
La gauche a élevé Rabbin au firmament et s’est cru obligée de nier le droit d’Israël au profit du « droit palestinien » Résultat en 1977, Béguin arrive au pouvoir (1977-1983) et face à la trahison de la gauche, le peuple vire à droite, et la gauche en s’écroulant devient pro palestinienne et antireligieuse.
En relisant l’anecdote de David Ben Gourion avec le Grand Rabbin Lau, on observe comment la gauche a trahi ses pères fondateurs.
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Le mot mikvé vient des versets 7 et 8 du 1er chapitre de Béréchit (Genèse) de la Torah. Ce qui montre une parfaite connaissance de la culture juive.
Le testament de Ben Gourion.
Le jour de la déclaration de l’Indépendance de l’État d’Israël est une date qui nous donne l’occasion de faire le point sur notre lien avec la Terre Sainte. L’histoire suivante, relatée par l’ancien Grand-Rabbin d’Israël, le Rav Israël-Méïr Lau, nous offre un angle de réflexion original.
Au début des années 1970, le Rav Israël-Méïr Lau officie comme rabbin dans l’un des quartiers de la ville balnéaire de Tel Aviv. Au cours du mois d’avril 1972, il reçoit un coup de téléphone mystérieux. L’homme au bout du fil se présente comme David Ben Gourion, celui qui a proclamé l’Indépendance de l’État d’Israël et le tout premier dirigeant. Au début, le jeune rabbin croit à un canular. Mais, il décide de donner une chance à son interlocuteur : “comment puis-je vous aider Monsieur ? L’homme lui répond qu’il a beaucoup de mal à comprendre deux versets de la Bible et qu’il apprécierait que le rabbin vienne les lui expliquer. Il précise même qu’il sait que normalement c’est à celui qui veut poser une question de se rendre chez le rabbin mais il est actuellement dans sa maison de Tel Aviv et a du mal à se déplacer.
Le Rav Lau n’est toujours pas convaincu de l’identité de son interlocuteur. Il soupçonne toujours un canular. Mais, la personne au téléphone semble si crédible qu’il préfère ne pas prendre de risques. Ils conviennent donc ensemble d’un rendez-vous.
Le rabbin préfère en avoir le cœur net. Il demande à son frère Naftali, haut responsable au ministère de la Défense, de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une farce. Moins de dix minutes plus tard, son frère lui confirme l’identité de l’interlocuteur et lui demande de se joindre à lui pour le rendez-vous.
Arrive le jour du rendez-vous. Les deux frères Lau se présentent au domicile de Ben Gourion. L’agent de sécurité les installe dans une pièce remplie de livres. Le Rav Lau est surpris par la présence d’un talmud complet en vingt volumes. Il demande à l’agent de sécurité si le maître de maison s’en sert. Celui-ci répond que chaque jour, il consacre une heure de son temps à l’un des volumes. L’ancien premier ministre “laïc” n’est pas seulement féru de Bible, il étudie aussi la Guémara chaque jour !
David Ben Gourion pénètre alors dans la pièce. Il s’installe péniblement sur son fauteuil. Il s’entame une discussion de presque quatre heures sur la Torah et ses explications. C’est au tour de Rav Lau d’interroger son hôte. Il voudrait avoir la confirmation d’une légende qu’il a entendue à son sujet.
En effet, en 1936, éclatent de violentes émeutes dans la Palestine sous mandat britannique. Une commission d’enquête, sous la direction du Lord Peel, est chargée de faire le point sur la situation afin de définir une solution. Des représentants de chacune des communautés sont auditionnés. Parmi ces personnalités, David Ben Gourion lui-même récite un discours poignant de trois heures sur le lien inconditionnel entre le peuple juif et la terre d’Israël. C’est alors qu’il est interrogé par Lord Peel en personne. Où est-il né ? En Pologne ? S’il prétend avoir un droit sur la terre, il doit avoir un Kouchane (acte de propriété). Ben Gourion lève spontanément la Bible qui était sur son pupitre. Il explique que c’est l’acte de propriété donné aux descendants d’Avraham, Its’hak et Ya’acov par le Maître du monde.
Rav Lau demande à son hôte si cette histoire est vraie. Celui-ci sourit et répond : “réelle et exacte.” Il ajoute même que tout cela est consigné dans ses mémoires. Le rav demande alors s’il peut aussi poser une question personnelle. Ayant reçu l’accord, il dit : “admettons que je possède un document dont dépend mon avenir, celui de mes enfants, de mes petits-enfants, la réalisation de mes projets et la concrétisation de mes rêves. Et, que la condition pour cela est son authentification par un juge. Mais, qu’avant cela, j’efface des mots du document, voire des phrases, et le froisse. Comment pourrais-je convaincre qui que ce soit avec ce document ? En d’autres termes, si notre légitimité sur la terre d’Israël provient de la Torah, pouvons-nous sélectionner dans cette même Torah ce que nous prenons et ce que nous laissons ? Par exemple, accepter le commandement d’honorer ses parents, mais laisser le respect du Chabbath de côté.”
David Ben Gourion était un homme extrêmement intelligent, comme le précise le Rav Lau lui-même. Il reste donc silencieux face à cette question. Aucun argument n’aurait pu contrer cette démonstration claire et précise.
Ce dernier point nous permet de comprendre notre lien avec la terre d’Israël. Il vient s’inscrire dans un projet beaucoup plus grand : la Torah. Grâce à D.ieu, ces dernières années, Yom Ha’atsmaout n’est plus “seulement” un jour de réjouissance. Ce jour-là, des cours de Torah sont organisés partout dans le pays. De nombreux Juifs viennent montrer leur reconnaissance envers D.ieu en étudiant Sa parole. Puissions-nous mériter très prochainement la délivrance finale et la venue du Machia’h !
Jforum.fr & Réouven BÉNIARD
Source : https://www.jforum.fr/ben-gourion-trahi-par-les-travaillistes-daujourdhui.html
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