COMMUNIQUÉ DE PRESSE : L’Observatoire Juif de France, ne sait comment manifester son indignation et sa douleur face à la restitution des corps des otages israéliens : une tragédie qui confirme l’impossibilité d’un État palestinien aujourd’hui et l’intolérable position de la France.
C’est avec une immense douleur et une indignation profonde que nous avons appris la restitution aux autorités israéliennes des corps de quatre otages, parmi lesquels ceux du petit Kfir Bibas, de son frère Ariel et de leur mère. Ce crime abominable illustre une fois de plus l’inhumanité des terroristes qui, après avoir kidnappé ces innocents, les ont assassinés avec une barbarie sans nom.
Nous avons également une pensée pour le quatrième otage, trop souvent oublié et jamais nommé, ainsi que pour toute sa famille. Cet homme âgé mérite autant notre considération et notre compassion que la famille Bibas
Notre association exprime sa colère face à cette ignominie et réaffirme son soutien indéfectible à Israël et à toutes les familles touchées par ces actes de cruauté. Nous nous inclinons avec respect et douleur devant la mémoire de ces victimes et adressons nos plus sincères condoléances à leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble du peuple israélien et des juifs à travers le monde.
Ces atrocités, comme celles du 7 octobre, sont la démonstration tragique que la haine et le fanatisme qui animent le Hamas et d’autres factions islamistes ne laissent aucune place à la paix ni à une coexistence pacifique. Israël a déjà fait des concessions, notamment en se retirant entièrement de Gaza en 2005, dans l’espoir d’un avenir plus serein. Mais cet espoir a été piétiné par ceux qui ont transformé ce territoire en un bastion terroriste, semant la mort et la désolation.
Dans ces conditions, comment certains continuent-ils à exiger la création d’un État palestinien, alors que les événements du nord et du sud d’Israël prouvent que ses ennemis ne cherchent pas la paix, mais l’anéantissement pur et simple de l’État juif ? Comment imaginer une solution à deux États lorsque l’un des deux refuse l’existence même de l’autre et consacre toutes ses ressources à sa destruction ?
À ce titre, la position de la France est intolérable. Alors qu’Israël lutte pour sa survie face à des organisations terroristes sanguinaires, la diplomatie française continue d’exercer des pressions injustifiées sur l’État hébreu, tout en appelant à une solution irréaliste qui ne ferait qu’affaiblir davantage sa sécurité. En soutenant l’idée d’un État palestinien alors même que la barbarie se déchaîne contre Israël, la France encourage, consciemment ou non, les ennemis d’Israël à poursuivre leur œuvre de destruction. Il est incompréhensible qu’une nation qui prétend défendre les valeurs de justice et de civilisation adopte une posture qui revient, de fait, à renforcer l’impunité des assassins et des bourreaux.
L’image des corps des otages israéliens, enfermés dans des cercueils noirs, exhibés devant une foule en liesse – composée non seulement d’hommes, mais aussi de femmes et d’enfants – est d’une violence symbolique inouïe.
Cette mise en scène macabre envoie plusieurs messages glaçants :
Une glorification de la barbarie. Présenter les dépouilles de victimes assassinées devant une foule en liesse relève d’une propagande terrifiante. Cela traduit une volonté de célébrer la mort, de la sacraliser, et de l’utiliser comme un instrument de terreur. Le message est clair : ces terroristes ne cherchent pas la paix, ils glorifient la destruction.
Une tentative d’humiliation d’Israël. En enfermant les corps dans des cercueils noirs et en les exposant de cette manière, il s’agit aussi d’un acte de provocation. Ils veulent montrer qu’ils détiennent le pouvoir sur la vie et la mort, qu’ils peuvent faire subir aux otages et à leurs familles les pires outrages, même après leur assassinat. C’est un message de mépris, une volonté d’humilier Israël en soulignant la souffrance de ses citoyens et l’impuissance des familles à récupérer leurs proches dignement.
L’instrumentalisation des enfants : un conditionnement à la haine. La présence d’enfants parmi la foule, assistant à cette scène macabre, est particulièrement préoccupante. Cela illustre l’endoctrinement dès le plus jeune âge, où la mort n’est pas perçue comme une tragédie, mais comme une cause de réjouissance lorsqu’elle frappe les juifs. Ces enfants grandissent avec l’image que tuer, martyriser et exhiber les victimes est un acte héroïque, et non une horreur à condamner.
“Nous n’avons aucune limite”. En diffusant ces images, les terroristes cherchent aussi à intimider et à tester la réaction du monde.
En ce jour de deuil, nous nous associons à la peine des familles, de l’ensemble du peuple Israélien et les juifs dans le monde entier.
Israël ne peut compter que sur lui-même pour garantir sa survie, et nous resterons à ses côtés face à cette barbarie.
Le président
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