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Gaza : Aymeric Caron et LFI boycottent le voyage diplomatique d’une délégation parlementaire en Israël

Par Wally Bordas

INFO LE FIGARO – Le vice-président Insoumis du groupe d’amitié France-Israël refuse de participer à un déplacement organisé par l’Assemblée et le Sénat en juillet. Le macroniste Mathieu Lefèvre, à l’origine de l’initiative, lui demande d’en «tirer les conséquences».

Les Insoumis ne seront pas du voyage. Du 15 au 19 juillet prochain, tous les présidents et vice-présidents des groupes parlementaires d’amitié France-Israël se rendront dans l’État hébreu pour une tournée diplomatique. Tous à l’exception d’Aymeric Caron. Selon nos informations, l’Insoumis, pourtant vice-président du groupe en question à l’Assemblée, a fait savoir cette semaine aux services de l’institution qu’il boycotterait le déplacement. «Ce groupe est dirigé par des députés, qui, quoi qu’ils en disent, soutiennent le gouvernement d’extrême-droite emmené par Benjamin Netanyahou. C’est un groupe de lobbying, de propagande, qui est très parti pris, et je ne crois donc pas un seul instant à un déplacement pour un dialogue non-orienté et ouvert avec les parlementaires israéliens», justifie le mélenchoniste auprès du Figaro.

  • INFO LE FIGARO – Le vice-président Insoumis du groupe d’amitié France-Israël refuse de participer à un déplacement organisé par l’Assemblée et le Sénat en juillet. Le macroniste Mathieu Lefèvre, à l’origine de l’initiative, lui demande d’en «tirer les conséquences».
  • Les Insoumis ne seront pas du voyage. Du 15 au 19 juillet prochain, tous les présidents et vice-présidents des groupes parlementaires d’amitié France-Israël se rendront dans l’État hébreu pour une tournée diplomatique. Tous à l’exception d’Aymeric Caron. Selon nos informations, le député apparenté Insoumis, pourtant vice-président du groupe en question à l’Assemblée, a fait savoir cette semaine aux services de l’institution qu’il boycotterait le déplacement. «Ce groupe est dirigé par des députés, qui, quoi qu’ils en disent, soutiennent le gouvernement d’extrême-droite emmené par Benjamin Netanyahou. C’est un groupe de lobbying, de propagande, qui est très parti pris, et je ne crois donc pas un seul instant à un déplacement pour un dialogue non-orienté et ouvert avec les parlementaires israéliens», justifie le mélenchoniste auprès du Figaro.
  • Le président macroniste du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée, Mathieu Lefèvre, qui «ne juge pas» cette décision dont il «a pris acte», a tout de même envoyé une lettre, ce jeudi, à son collègue LFI. «Je souhaiterais que vous puissiez me confirmer (ce choix) afin que je puisse proposer à une autre formation de votre intergroupe parlementaire d’y participer», écrit-il dans sa missive, que Le Figaro a pu consulter. «Il y a dans la Nupes des gens qui auront sûrement envie de participer à ce déplacement. Il ne faut pas que ce refus empêche un membre de l’opposition de gauche, comme un député du Parti socialiste par exemple, de venir», précise-t-il au Figaro«Ce n’est pas un déplacement de soutien à la politique de Benjamin Netanyahou. C’est un voyage pour approfondir les liens entre nos démocraties parlementaires. Nous irons d’ailleurs dans les points de passage de l’aide humanitaire et la question de Gaza sera évidemment abordée avec nos amis israéliens», précise encore l’élu Renaissance.
  • «Il devrait plutôt être dans le groupe d’inimitié»
  • La décision du député Insoumis ne surprend toutefois personne au sein du groupe d’amitié dont il est membre. «Il faut qu’Aymeric Caron tire les conséquences de ses prise de positions sur le sujet. Je ne suis pas sûr qu’il soit l’ami d’Israël», juge Mathieu Lefèvre. Tandis que le député Rassemblement national Julien Odoul, qui participera à ce déplacement, va plus loin encore. «La surprise aurait été qu’il vienne. Il est dans la continuité, dans sa logique de haine pathologique d’Israël. Il est vice-président du groupe d’amitié mais il devrait plutôt être dans le groupe d’inimitié vu la propagande qu’il relaie depuis le 7 octobre», fustige-t-il.
  • Aymeric Caron, de son côté, accuse d’«obscurantisme» ceux qui l’attaquent. «Ces députés sont tous en défense de la politique de colonisation d’Israël. Ils ne prônent nullement la position officielle de la France qui est de militer pour un cessez-le-feu ou une solution à deux États», tance-t-il. Il regrette d’ailleurs que le groupe d’amitié ait récemment refusé d’auditionner Ofer Cassif, député communiste israélien qui «a dénoncé l’offensive contre Gaza»«C’est aussi dans nos prérogatives d’écouter tous les points de vue», déplore Aymeric Caron. Avant d’ajouter : «Ce refus m’interroge fortement sur mon avenir au sein de ce groupe d’amitié. Mais en même temps, j’estime qu’il n’appartient pas aux extrémistes qui le dirigent.»
  • Un film sur le «martyr du peuple palestinien»
  • En parallèle, Aymeric Caron prépare la diffusion, à l’Assemblée nationale, d’un film de 1h30 sur la situation des Palestiniens à Gaza, qu’il décrit comme un «calvaire»«Les images montrent le martyr du peuple palestinien. Il est extrêmement important que les députés puissent le voir», juge-t-il. L’Insoumis, qui a obtenu l’accord de principe de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, et le soutien du président du groupe d’études France-Palestine, Richard Ramos (MoDem), devrait le projeter «d’ici deux semaines maximum» entre les murs de la Chambre basse. Ce long-métrage, qu’il a lui-même réalisé avec un monteur et une documentariste, a pour but de «pallier le manque d’images diffusées par les médias mainstream depuis sept mois». Il fait écho à une autre projection organisée il y a plusieurs semaines au Palais Bourbon à l’initiative du groupe d’amitié France-Israël. «Un spectacle innommable» sur les massacres du Hamas, visionné à l’époque par une centaine de députés, dont certains étaient ressortis en larmes.

Le président macroniste du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée, Mathieu Lefèvre, qui «ne juge pas» cette décision dont il «a pris acte», a tout de même envoyé une lettre, ce jeudi, à son collègue LFI. «Je souhaiterais que vous puissiez me confirmer (ce choix) afin que je puisse proposer à une autre formation de votre intergroupe parlementaire d’y participer», écrit-il dans sa missive, que Le Figaro a pu consulter. «Il y a dans la Nupes des gens qui auront sûrement envie de participer à ce déplacement. Il ne faut pas que ce refus empêche un membre de l’opposition de gauche, comme un député du Parti socialiste par exemple, de venir», précise-t-il au Figaro«Ce n’est pas un déplacement de soutien à la politique de Benjamin Netanyahou. C’est un voyage pour approfondir les liens entre nos démocraties parlementaires. Nous irons d’ailleurs dans les points de passage de l’aide humanitaire et la question de Gaza sera évidemment abordée avec nos amis israéliens», précise encore l’élu Renaissance.

«Il devrait plutôt être dans le groupe d’inimitié»

La décision du député Insoumis ne surprend toutefois personne au sein du groupe d’amitié dont il est membre. «Il faut qu’Aymeric Caron tire les conséquences de ses prise de positions sur le sujet. Je ne suis pas sûr qu’il soit l’ami d’Israël», juge Mathieu Lefèvre. Tandis que le député Rassemblement national Julien Odoul, qui participera à ce déplacement, va plus loin encore. «La surprise aurait été qu’il vienne. Il est dans la continuité, dans sa logique de haine pathologique d’Israël. Il est vice-président du groupe d’amitié mais il devrait plutôt être dans le groupe d’inimitié vu la propagande qu’il relaie depuis le 7 octobre», fustige-t-il.

Aymeric Caron, de son côté, accuse d’«obscurantisme» ceux qui l’attaquent. «Ces députés sont tous en défense de la politique de colonisation d’Israël. Ils ne prônent nullement la position officielle de la France qui est de militer pour un cessez-le-feu ou une solution à deux États», tance-t-il. Il regrette d’ailleurs que le groupe d’amitié ait récemment refusé d’auditionner Ofer Cassif, député communiste israélien qui «a dénoncé l’offensive contre Gaza»«C’est aussi dans nos prérogatives d’écouter tous les points de vue», déplore Aymeric Caron. Avant d’ajouter : «Ce refus m’interroge fortement sur mon avenir au sein de ce groupe d’amitié. Mais en même temps, j’estime qu’il n’appartient pas aux extrémistes qui le dirigent.»

Un film sur le «martyr du peuple palestinien»

En parallèle, Aymeric Caron prépare la diffusion, à l’Assemblée nationale, d’un film de 1h30 sur la situation des Palestiniens à Gaza, qu’il décrit comme un «calvaire»«Les images montrent le martyr du peuple palestinien. Il est extrêmement important que les députés puissent le voir», juge-t-il. L’Insoumis, qui a obtenu l’accord de principe de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, et le soutien du président du groupe d’études France-Palestine, Richard Ramos (MoDem), devrait le projeter «d’ici deux semaines maximum» entre les murs de la Chambre basse. Ce long-métrage, qu’il a lui-même réalisé avec un monteur et une documentariste, se veut un droit de suite, en réponse à une autre projection, organisée il y a plusieurs semaines au Palais Bourbon à l’initiative du groupe d’amitié France-Israël. «Un spectacle innommable» sur les massacres du Hamas, visionné à l’époque par une centaine de députés, dont certains étaient ressortis en larmes.

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