L’Observatoire Juif de France s’est toujours étonné du rôle du Qatar en tant que médiateur de la crise entre Israël et les terroristes du Hamas, alors qu’il accueille comme des princes, la direction de ces terroristes sanguinaires.
L’on ne peut se poser la question et essayer de comprendre la place privilégiée que notre pays accorde au Qatar alors que le monde sait que ce sont les plus gros bailleurs de fonds des Frères Musulmans. Haut du formulaire.
Le double jeu du Qatar : patron de la terreur et faux médiateur par Mena To Day
10 septembre 20251 Antoine Khoury
Le Premier ministre du Qatar, Mohammad bin Abdulrahman Al-Thani, s’en est pris au dirigeant israélien Benjamin Netanyahu mercredi, disant à CNN qu’il devrait être “ramené en justice” et accusant Israël de détruire les espoirs de libération des otages détenus à Gaza.
Mohammad bin Abdulrahman Al-Thani © Mena Aujourd’hui
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Le Premier ministre du Qatar, Mohammad bin Abdulrahman Al-Thani, s’en est pris au dirigeant israélien Benjamin Netanyahu mercredi, disant à CNN qu’il devrait être “ramené en justice” et accusant Israël de détruire les espoirs de libération des otages détenus à Gaza.
Ses commentaires sont intervenus un jour après que Netanyahu a averti Doha et d’autres gouvernements qui abritent les dirigeants terroristes : « Vous devez soit les expulser, soit les mettre en justice. Parce que si vous ne le faites pas, nous le ferons. »
L’indignation d’Al-Thani est aussi hypocrite que prévisible. Pendant des années, le Qatar a accueilli, financé et légitimé le Hamas, offrant à ses dirigeants un refuge à Doha tout en fournissant au groupe d’énormes sommes d’argent. C’est précisément cette politique qui a enhardi le Hamas et prolongé le conflit à Gaza.
Un sponsor d’État des extrémistes
Le soutien du Qatar ne se limite pas au Hamas. Le petit État du Golfe a une longue expérience d’aide aux groupes extrémistes au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie. Des talibans en Afghanistan aux milices radicales en Afrique, Doha a utilisé ses immenses ressources financières pour renforcer son influence grâce à des mandataires terroristes tout en se faisant passer pour un « médiateur neutre ».
Ce n’est pas de la diplomatie. C’est une duplicité parrainée par l’État. En finançant et en protégeant ceux qui sèment la terreur, le Qatar ne peut pas revendiquer de manière crédible le manteau de pacificateur.
L’affirmation selon laquelle les actions d’Israël ont “tué tout espoir” pour les négociations d’otages ignore une vérité plus profonde : il n’y a jamais eu d’espoir sincère tant que les dirigeants du Hamas ont bénéficié d’une port sûre à Doha. La “médiation” du Qatar n’est guère plus qu’un exercice de relations publiques, conçu pour donner à l’émirat du prestige sur la scène mondiale tout en dissimulant sa complicité directe dans le financement du terrorisme.
Al-Thani peut pointer du doigt Netanyahu, mais le Qatar lui-même est profondément impliqué dans le cycle de la violence. Les dirigeants du pays ont choisi de banaliser les extrémistes au lieu de construire une véritable paix.
Si Doha cherche vraiment la crédibilité, elle ne devrait pas commencer par des conférences sur la moralité, mais par mettre fin à son patronage des terroristes et fermer le refuge qu’elle a créé pour eux.
Antoine Khoury est basé à Beyrouth et a fait des reportages pour Mena Today depuis un an. Il couvre l’actualité du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et de la Turquie, et est largement considéré comme l’un des principaux experts de la région
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