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Guterres refuse d’inscrire le Hamas dans la liste noire des coupables de violences sexuelles en temps de guerre
par LPH INFO
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a refusé d’inscrire le Hamas dans la liste noire des coupables de violences sexuelles en temps de guerre, et ce malgré le rapport explicite de son émissaire, Pramilla Patten. En outre, il appelle à des éclaircissements sur des soupçons de violences sexuelles commises par les Israéliens sur les prisonniers palestiniens.
Début mars, Patten avait remis à Guterres son “rapport sur les crimes sexuels commis par le Hamas le 7 octobre et encore jusqu’à aujourd’hui sur les otages”.
D’après le rapport présenté par Patten, les terroristes du Hamas se sont rendus coupables de viols, de viols collectifs, de viols de cadavres, de mutilations d’organes génitaux, de tirs sur des femmes nues attachées. Ces crimes ont été commis sur les lieux du festival Nova mais aussi sur la route 232 et dans différents kibboutzim, notamment Beeri, Reïm et Nahal Oz.
Ce rapport a été rédigé après que Patten et une équipe de 10 experts ont passé dix jours en Israël afin de recueillir des témoignages et de se rendre sur le terrain. Patten avait déclaré après avoir visionné le film sur les atrocités commises le 7 octobre: ”Après avoir vu ce film, j’ai compris des choses que je n’avais pas comprises auparavant sur l’ampleur du drame”.
Le rapport confirme qu’il existe des preuves de l’utilisation de la violence sexuelle lors des attaques du 7 octobre. De même, il revient sur les violences sexuelles qu’ont subi et que subissent vraisemblablement en ce moment même, les otages détenus par le Hamas, femmes et hommes confondus.
Pourtant, le Secrétaire général de l’ONU n’a pas jugé que le Hamas devait être inscrit dans la liste noire des organisations coupables de violences sexuelles en temps de guerre, qui a été allongée cette année de plusieurs organisations terroristes dans d’autres pays comme la République de Centre Afrique, la République démocratique du Congo, l’Irak, le Mali, la Somalie, la Syrie, le Soudan, le Nigeria ou Haïti.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a exprimé son ”dégoût” après cette décision de Guterres: ”Le rapport du Secrétaire général est une faute supplémentaire dans la série de défaillances des institutions de l’ONU qui ne parviennent jamais à condamner, même une seule fois, le Hamas ni même à le déclarer officiellement comme organisation terroriste alors qu’il a massacré, violé, agressé sexuellement et enlevé des femmes, des vieillards et des enfants le 7 octobre. Ce rapport apporte un soutien au terrorisme et à la violence”.
Les cadres de l’ONU se défendent en expliquant que l’inclusion d’une organisation dans cette liste noire intervient au terme d’un travail plus approfondi et que s’agissant du Hamas, les enquêtes n’en sont qu’à leur début.
Le ministre Israël Katz a très sévèrement critiqué l’ONU et son Secrétaire général: ”Le Secrétaire général de l’ONU Guterres s’est rangé aujourd’hui officiellement du côté des violeurs et des assassins du Hamas en refusant de reconnaitre leur responsabilité dans les graves crimes sexuels présentés dans le rapport Patten. Le Secrétaire général de l’ONU se comporte comme un collaborateur des régimes les plus meurtriers de l’histoire et je suis persuadé que si les crimes nazis étaient débattus sous son mandat, il refuserait de les condamner si cela correspondait à son intérêt politique. Guterres a transformé l’ONU en une institution antisémite et anti-israélienne extrémiste et l’histoire retiendra son mandat comme le plus obscur depuis la création de l’ONU”.
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