“France Info” Honte à cette information On vous met au défi de trouver un seul élève de confession juive portant un kippa de la sorte dans une Ecole Publique.

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Laïcité à l’école : le fossé se creuse entre les jeunes et le reste de la population

Plus d’un lycéen sur deux se dit favorable au port des signes religieux à l’école, c’est deux fois plus que la population générale. Le fossé est grandissant entre les générations.

Feuerstein, F. Renard, G. Blondel, C. Hilary, G. Orain, France 3 Provence-Alpes, V. LabenneFrance 3France Télévisions

Une fracture générationnelle

Dans ce sondage, les lycéens interrogés sont aussi favorables au port de signes religieux ostensibles pour les parents accompagnant une sortie scolaire, à 57 %. Dans le reste de la population, c’est 26 %. “Il y a clairement un clivage entre les lycéens et le reste de la population. Les lycéens ayant une vision beaucoup plus inclusive, plus multiculturelle, plus anglo-saxonne de la laïcité et de l’encadrement des religions dans l’enceinte scolaire”, explique François Kraus, directeur du pôle politique-actualité de l’IFOP.

Interrogés par l’institut de sondage Ifop, pour la LICRA, 52 % des lycéens seraient favorables au port des signes religieux dans leurs établissements publics. “Si des personnes veulent mettre le voile, ou la kippa, ou la croix, c’est juste un objet… Ça ne va pas déranger quelqu’un, ce n’est pas censé déranger quelqu’un en tout cas”, témoigne une lycéenne rencontrée à Paris. “Le fait d’avoir le voile, je ne vois pas pourquoi ça devrait gêner”, poursuit un autre.

Une fracture générationnelle

Dans ce sondage, les lycéens interrogés sont aussi favorables au port de signes religieux ostensibles pour les parents accompagnant une sortie scolaire, à 57 %. Dans le reste de la population, c’est 26 %. “Il y a clairement un clivage entre les lycéens et le reste de la population. Les lycéens ayant une vision beaucoup plus inclusive, plus multiculturelle, plus anglo-saxonne de la laïcité et de l’encadrement des religions dans l’enceinte scolaire”, explique François Kraus, directeur du pôle politique-actualité de l’IFOP.

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