L’illusion de Macron : Reconnaître un État palestinien qui n’existe pas
7 septembre 2025 – par Bruno Finel
Le Français Emmanuel Macron et ses alliés occidentaux ont plongé tête baissée dans l’ilure diplomatique. En promettant de reconnaître un “État de Palestine” à l’Assemblée générale de l’ONU ce mois-ci, Macron ne fait pas progresser la paix – il récompense le terrorisme, sapent le droit international et se livre à un fantasme qui n’a aucune base dans la réalité.

Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne © Mena Today
Le Français Emmanuel Macron et ses alliés occidentaux ont plongé tête baissée dans l’ilure diplomatique. En promettant de reconnaître un “État de Palestine” à l’Assemblée générale de l’ONU ce mois-ci, Macron ne fait pas progresser la paix – il récompense le terrorisme, sapent le droit international et se livre à un fantasme qui n’a aucune base dans la réalité.
Soyons brutalement clairs : il n’y a pas d’État palestinien. Aucun. Pas légalement, pas pratiquement, pas politiquement. Ce qui existe à la place, ce sont deux entités hostiles – l’Autorité palestinienne corrompue à Ramallah, qui s’accroche à peine au pouvoir, et le Hamas à Gaza, un groupe djihadiste qui, il y a à peine deux ans, a orchestré le massacre de plus d’un millier de civils israéliens le 7 octobre 2023.
Ce n’est pas de la souveraineté, c’est du seigneur de guerre enveloppé dans le drapeau de la victimisation.
Pour Macron et d’autres – le Canada, la Belgique, l’Australie et une Grande-Bretagne bancale – parler de “reconnaissance” est de la pure hypocrisie.
Ces mêmes gouvernements font la leçon au monde sur « l’ordre international fondé sur des règles ». Pourtant, ils tentent maintenant de reconnaître un État sans frontières, sans institutions fonctionnelles et sans capacité de gouvernance. C’est une moquerie du droit international et une insulte grotesque à chaque nation qui a réellement construit sa souveraineté par le sang, la sueur et la légitimité.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar avait raison : lier la reconnaissance à rien – pas de négociations, pas de paix, pas de reconnaissance de l’existence d’Israël – ne fait que rendre la paix plus impossible.
Macron et ses alliés peuvent penser qu’ils aident les “Palestiniens”, mais en réalité, ils autonomisent les terroristes mêmes qui tiennent les Palestiniens en otage
Ce n’est pas de la diplomatie, c’est du sabotage. Et Israël sera obligé de répondre par ses propres mesures unilatérales, un scénario entièrement créé par la posture morale imprudente de l’Europe.
Pendant ce temps, le Hamas sourit. Chaque reconnaissance occidentale est une autre victoire de propagande, une autre excuse pour revendiquer la légitimité internationale tout en poursuivant les attaques à la roquette, les enlèvements et la rhétorique génocidaire.
Macron et ses alliés peuvent penser qu’ils aident les « Palestiniens », mais en réalité, ils responsabilisent les terroristes mêmes qui tiennent les Palestiniens en otage.
Et voici l’hypocrisie la plus profonde : ces dirigeants connaissent la vérité. Ils savent que la “Palestine” ne répond pas aux critères d’État.
Ils savent que cela n’apportera pas la paix. Mais ils savent aussi que cela joue bien avec certains publics européens et avec les lobbies activistes obsédés par le fait de punir Israël à tout prix. C’est une politique déguisée en moralité – une trahison cynique de la paix et un encouragement dangereux de la violence.
Un État ne peut pas être conjuré à l’existence par des applaudissements à New York. La reconnaissance sans réalité n’est pas de la diplomatie ; c’est de l’ilusion. Et l’illusion de Macron pourrait bien coûter des vies, pas seulement en Israël, mais aussi dans un Moyen-Orient qui mérite la paix, pas des gestes vides.
Bruno Finel est le rédacteur en chef de Mena Today. Il a une vaste expérience au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, avec plusieurs décennies de reportage sur l’actualité de la région.

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