L’Observatoire Juif de France est indigné par les déclarations de journalistes et d’intellectuels diffamant le nouveau gouvernement israélien
Paris, le 3 janvier 2023
Le 1er novembre 2022, ont eu lieu les élections législatives en Israël pour désigner les 120 députés de la Knesset.
Avec 23,41% des suffrages et 32 sièges, le Likoud, parti dirigé par Benyamin Netanyahou, est le vainqueur des élections. Les partis soutenant ce politicien -Likoud, Shas, Judaïsme unifié de la Torah et Parti sioniste religieux – ont obtenu la majorité absolue (64 sièges) dans ce Parlement israélien.
Le 13 novembre 2022, le Président Isaac Herzog a désigné Benyamin Netanyahou afin de former un gouvernement.
Le 21 décembre 2022, Benyamin Netanyahou a annoncé avoir constitué son gouvernement alliant ces partis : Likoud, Shas, Judaïsme unifié de la Torah, Parti sioniste religieux, Otzma Yehudit et Noam.
Le 29 décembre 2022, le gouvernement Netanyahou-VI a obtenu, par 63 voix sur 120, le vote de confiance de la Knesset.
Des journalistes et intellectuels français ont allégué que ce gouvernement serait d’« extrême droite », « extrémiste », « ultradroitier », « fasciste », et qu’il menacerait la démocratie, les relations entre l’Etat d’Israël et la diaspora juive, ainsi que des « valeurs juives ».
L’Observatoire Juif de France respecte le suffrage universel israélien, quels qu’en soient les résultats, et soutient l’Etat d’Israël, quelle que soit l’orientation politique de son gouvernement.
Sa mission statutaire ne l’autorise pas à s’immiscer dans la vie politique israélienne et française.
L’Observatoire Juif de France est surpris par ces déclarations diffamant un gouvernement à peine formé et qui n’a pas encore présenté son programme.
Et ce, d’autant que la Charte des droits et devoirs des journalistes de Munich (1971) impose aux journalistes de « s’interdire la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ».
Si l’un des partis constituant ce gouvernement constituait une menace pour la démocratie, nul doute que le précédent gouvernement aurait fait adopter une loi pour l’interdire.
Et, durant ses précédents mandats de Premier ministre, Benyamin Netanyahou n’a jamais agi contre la démocratie, et il a signé les accords d’Abraham.
Curieusement, ces critiques virulents ont éludé qu’à la Knesset, le président nouvellement élu le 29 décembre 2022 par une majorité de 63 voix sur 120 est Amir Ohana. Proche du Premier ministre, ce député de droite ouvertement homosexuel élève avec son compagnon Alon leurs deux enfants nés par GPA.
L’Observatoire Juif de France craint que ces diffamations n’alimentent la haine d’Israël et n’incitent à une guerre civile, alors que cet Etat affronte la menace existentielle du programme militaire iranien et juridique d’une future procédure devant la Cour internationale de justice.
L’Observatoire Juif de France invite ces journalistes et intellectuels à éviter de galvauder le sens des mots. Ainsi, alléguer que le gouvernement Netanyahou-VI serait « fasciste », ces déclarations infondées stigmatisant l’Etat Juif seront vraisemblablement brandies comme un paravent par ceux poursuivis pénalement pour antisémitisme ou antisionisme.
Elles contribueront donc à affaiblir le combat contre ce fléau.
L’Observatoire Juif de France invite donc les commentateurs patentés à la patience et à juger le gouvernement israélien uniquement sur ses futures mesures.
Comme les Israéliens, l’Observatoire Juif de France espère que soient réglés les problèmes importants, au premier rang desquels l’insécurité induite par les attentats terroristes palestiniens et le coût de la vie élevée.
Le Président de l’Observatoire Juif de France
Email : [email protected]
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